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Face à ces défis, le gouvernement prévoit de relancer le leasing social au deuxième trimestre 2025. Ce dispositif permettra aux ménages modestes de louer une voiture électrique à partir de 100 € par mois, incluant souvent l’entretien et l’assurance. Cette
mesure vise à rendre l’électromobilité plus accessible et à renforcer l’adoption des VE dans des zones où les restrictions de circulation (comme les Zones à Faibles Émissions, ou ZFE) se durcissent. 

Le contrôle technique et la sécurité 

À partir de 2025, le contrôle technique inclura des tests plus stricts pour évaluer les émissions polluantes (particules fines et oxydes d’azote), ainsi que des contrôles renforcés sur les batteries des véhicules électriques et hybrides. Les défauts électroniques majeurs seront également davantage surveillés, augmentant potentiellement les coûts de mise en conformité pour les véhicules plus anciens.
De plus, les nouvelles technologies de surveillance routière, comme les radars capables de détecter plusieurs infractions simultanément (distance de sécurité, téléphone au volant, absence de ceinture), seront déployées plus largement, améliorant ainsi la sécurité sur les routes.

Les prix des voitures neuves et d’occasion

Les véhicules neufs électriques et hybrides rechargeables devraient voir leurs prix augmenter, en raison des investissements massifs des constructeurs dans l’électrification et de la hausse des coûts des matières premières. Les véhicules thermiques subiront une hausse encore plus marquée, en grande partie due aux malus écologiques. Du côté des voitures d’occasion, les modèles électriques et hybrides resteront très demandés, en particulier dans les zones couvertes par les ZFE, ce qui entraînera une augmentation de leurs prix. En revanche, les voitures thermiques classées Crit’Air 3 ou plus perdront de leur valeur, car elles seront interdites dans plusieurs grandes villes dès janvier 2025.

Assurance et entretien
Les coûts d’assurance augmenteront également, avec une hausse prévue de 4 à 6 % en
2025. Cette évolution s’explique par les réparations plus coûteuses des batteries et
systèmes électroniques des VE, ainsi que par l’intégration croissante de technologies
avancées comme les systèmes d’aide à la conduite. En termes d’entretien, les VE nécessitent moins de maintenance mécanique (pas de
vidanges, moins de pièces mobiles), mais leurs réparations spécialisées, notamment sur les batteries, restent coûteuses. Les véhicules thermiques, quant à eux, devront répondre à des exigences environnementales et de contrôle technique de plus en plus strictes,
augmentant les frais pour rester en conformité.

Focus sur les carburants et la recharge
La transition vers l’électrique repose également sur le développement des bornes de recharge. En 2025, le gouvernement prévoit de déployer 100 000 nouvelles bornes publiques, avec une attention particulière pour les zones rurales. Cependant, certaines évolutions pourraient compliquer la donne pour les utilisateurs de VE :
• La gratuité des recharges sur les lieux de travail prendra fin.
• Les entreprises seront incitées à facturer les recharges ou à intégrer ces coûts dans des forfaits spécifiques.